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Vox Luminis & Lionel Meunier / Johan Jacobs

Vox Luminis

Händel en Italie - Le jeune Händel

Programme

Georg Friedrich Händel (1685 – 1759)

Concertos pour orgue, HWV 292, 293 & 309 (extraits)

solo: Anthony Romaniuk (orgue)

  1. Larghetto de l’opus 4 n° 5/1 en fa majeur, HWV 293
  2. Allegro de l’opus 4 n° 5/2 en fa majeur, HWV 293 
  3. Adagio de l’opus 7 n° 4/1 en ré mineur, HWV 309
  4. Alla Siciliana de l’opus 4 n° 5/3 en fa majeur, HWV 293 
  5. Allegro de l’opus 4 n° 4/4 en fa majeur, HWV 292

 

Laudate Pueri, HWV 237 (1707)

solo: Perrine Devillers (soprano)

  1. Laudate pueri
  2. Sit nomen Domini
  3. A solis ortu
  4. Exceslus super omnes
  5. Quis sicut Dominus
  6. Suscitans a terra
  7. Qui habitare facit
  8. Gloria Patri

PAUSE


Nisi Dominus, HWV 238 (1707)
  1. Nisi Dominus
  2. Vanum est vobis: solo: Jacob Lawrence (ténor)
  3. Cum dederit: solo: Korneel Van Neste (alto)
  4. Sicut sagittæ: solo: Lóránt Najbauer (basse)
  5. Beatus vir: solo: Jacob Lawrence (ténor)
  6. Gloria Patri et Filio
Dixit Dominus, HWV 232 (1707)
  1. Dixit Dominus
  2. Virgam virtutis tuae
  3. Tecum principium: solo: Perrine Devillers (soprano II)
  4. Juravit Dominus
  5. Tu es sacerdos in aeternum
  6. Dominus a dextris tuis
  7. De Torrente: Tabea Mitterbauer (soprano I) & Estelle Lefort (soprano II)
  8. Gloria Patri, et Filio

 

Fin du concert : ± 22h15

Coproduction : Perpodium
Avec le soutien du Tax Shelter du gouvernement fédéral belge via Cronos Invest

Artistes

Vox Luminis, chœur et orchestre

Anthony Romaniuk, orgue

Perrine Devillers, soprano

Lionel Meunier, basse et direction artistique

 

Distribution

Sopranos I: Tabea Mitterbauer, Erika Tandiono, Zsuzsi Tóth

Sopranos II: Victoria Cassano, Perrine Devillers, Estelle Lefort

Altos: Kateřina Blížkovská, Jan Kullmann, Korneel Van Neste

Ténors: Christopher B. Fischer, Philippe Froeliger, Jacob Lawrence

Basses: Vincent Berger, Lionel Meunier, Lóránt Najbauer

 

Violons I: Tuomo Suni (CM), Jacek Kurzydło, Johannes Frisch

Violons II: Cynthia Freivogel, Birgit Goris, Jorlen Vega

Altos I: Raquel Massadas, Manuela Bucher

Altos II: Antina Hugosson, Wendy Ruymen

Violoncelles: Philine Lembeck, Ronan Kernoa

Contrebasse: Benoît Vanden Bemden

Hautbois I: Marta Blawat

Hautbois II: Aviad Gershoni

Basson I: Lisa Goldberg

Basson II: Anaïs Ramage

Clavecin: Riccardo Casamichiela

Orgue: Anthony Romaniuk

Biographies

Vox Luminis

Depuis sa création en 2004, l'ensemble belge Vox Luminis est reconnu sur le plan international pour son timbre particulier. Son fondateur, Lionel Meunier a constitué l'ensemble de manière à ce que chaque voix puisse briller en solo et se fondre en un tissu sonore lumineux. L’ensemble est spécialisé dans le répertoire anglais, italien et allemand s’étendant du XVIIe au début du XVIIIe siècle. Au travers d’environ 70 concerts par an, l'ensemble transmet la musique vocale à un large public séduit par la manière  singulière d’accompagner  les solistes d’un continuo et d’instrumentistes en fonction des besoins. Vox Luminis, qui fête cette année son 20e anniversaire a récemment collaboré avec la compositrice américaine Caroline Shaw dans une création mondiale présentée dans le cadre des Thüringer Bachwochen. Durant la saison 24/25, Vox Luminis prolonge ses collaborations avec le Freiburger Barockorchester et le Freiburger BarockConsort, présentant des répertoires variés dans divers formats tel que Vox Luminis XL ou avec son propre orchestre – qui fête ses 10 ans en 2024.

Lionel Meunier

Le chef d'orchestre et basse français Lionel Meunier est le fondateur et le directeur artistique de l'ensemble vocal Vox Luminis. Il est considéré à l’heure actuelle comme l'un des chefs d’orchestre les plus dynamiques dans le domaine de l’interprétation historiquement informée et de la musique vocale. Il est régulièrement invité en tant que chef d'orchestre et directeur artistique à diriger des chœurs, des ensembles et des orchestres du monde entier, tels que le Nederlandse Bachvereniging, le Danish National Vocal Ensemble et le Salzburg Bachchor. Parmi les temps forts de la saison 24/25, citons ses débuts au Carnegie Hall de New York à la tête de l'Orchestra of St Luke's, son retour à Juilliard (également à New York) et des tournées en Europe et en Amérique du Nord avec Vox Luminis et le Freiburger Barockorchester.

Anthony Romaniuk

La voix artistique unique du claviériste Anthony Romaniuk trouve sa source dans l’exploration constante de divers styles musicaux. Combinant formation artistique et audace de l'improvisation. il traverse différents genres sans effort. Son répertoire comprend la musique de Byrd, Bach, Beethoven, Brahms et Chopin, Crumb, Ligeti, le bruit industriel et la musique d'ambiance. Il collabore régulièrement avec la violoniste Patricia Kopatchinskaja et le ténor Reinoud Van Mechelen et fait partie du noyau dur de Vox Luminis. Il s'est déjà produit sur des scènes importantes en Europe, aux États-Unis et en Australie. Son dernier album solo, Perpetuum (2023, Alpha Classics), met en scène six instruments à clavier et explore l'intemporalité du mouvement perpétuel.

Perrine Devillers

Après une formation de clarinettiste, Perrine Devillers étudie le chant et la musique ancienne à la Schola Cantorum de Bâle. Dès cette époque, elle se produit régulièrement au sein d’ensembles tels que Vox Luminis, Pygmalion, Ensemble Correspondances, Le Poème Harmonique et Profeti della Quinta. Son affinité avec la musique de la Renaissance et du début du XVIIe siècle a fait d'elle une invitée fréquente des festivals européens de musique ancienne. Depuis 2018, elle forme un duo avec le luthiste Ariel Abramovich pour des madrigaux de la Renaissance italienne, espagnole et française. Cette année a vu la sortie des Vespro della Madonna de Monteverdi avec Le Poème Harmonique et Robert de Visée : Suites à la Mémoire d'un Poète (tous deux chez Château Versailles Spectacles). 

Commentaire

En été 1706, le jeune Georg Friedrich Händel (1685-1759), âgé de 21 ans, se rendit en Italie pour découvrir sur son terrain la musique italienne, alors considérée comme la référence en Europe. À ce moment-là, il avait déjà bénéficié d’une formation musicale complète et composé plusieurs opéras à succès pour le théâtre musical de Hambourg. Pendant son séjour en Italie, il put étudier les tendances les plus récentes et tenter de se faire un nom en tant que compositeur dans la vie artistique florissante de ce pays.

Rome fut la première ville où Händel séjourna longuement, en 1707. Sur le plan musical, à l’époque, la ville faisait figure d’exception. Contrairement autres villes visitées par Händel au cours de son voyage, telles que Florence, Naples et Venise, Rome ne considérait pas l’opéra comme le genre dominant. Le pape Innocent XII l’avait interdit en 1698, et cette interdiction resta en vigueur jusqu’en 1709, après que Händel ait quitté la ville. Cela permit à d’autres genres musicaux d’y prospérer, dont l’oratorio (pendant religieux et non scénique de l’opéra), la cantate et la musique liturgique.

De plus, le climat se révélait particulièrement favorable aux musiciens: la noblesse locale et certains cardinaux fortunés étaient reconnus comme des mécènes généreux. C’est probablement à la demande de l’un de ces mécènes, le cardinal Carlo Colonna, que Händel composa trois psaumes : Nisi Dominus, Laudate Pueri et Dixit Dominus. Colonna aurait commandé ces psaumes pour la liturgie latine des 15 et 16 juillet 1707, en l’honneur de la Madonna del Carmine (titre donné à la Vierge Marie comme protectrice de l’ordre des Carmes), dans l’église carmélite Santa Maria in Monte Santo sur la Piazza del Popolo.

Concertos pour orgue HWV 292, 293 et 309 (extraits)

Ces concertos pour orgue datent de la période où Händel est un compositeur reconnu à Londres, plus de 25 ans après son séjour en Italie. Dès 1735, Händel composa des concertos qu’il interprétait lui-même comme interludes lors des représentations de ses oratorios au Covent Garden. Ces œuvres furent ensuite regroupées en deux collections de six concertos chacune : op. 4 (1735-36) et op. 7 (1740-1751, publiées à titre posthume). Cependant, ces concertos n’ont pas été conçus comme des œuvres unitaires. Pour ses interludes, Händel combinait musique nouvellement composée, arrangements d’œuvres existantes et improvisations, sans chercher à créer une unité stylistique spécifique.

Les concertos pour orgue de Händel se distinguent par les ornements subtils enrichissant la partie de l’orgue. Dans le premier mouvement du HWV 293, une mélodie simple est jouée d’abord par l’orchestre, puis reprise et magnifiée par le soliste en dialogue avec l’orchestre. Dans le deuxième mouvement, l'orchestre introduit un thème qui est ensuite embelli par l'orgue soliste par des trilles, des courses virtuoses et des changements rythmiques subtils.

Enfin, le dernier mouvement du HWV 292 débute par une fugue orchestrale où chaque instrument joue successivement le thème, avant que le soliste n’entre en dialogue avec l’orchestre. Là encore, Haendel abandonne rapidement la texture strictement contrapuntique et permet au soliste de traiter le thème en dialogue avec l'orchestre.

Laudate Pueri, HWV 237 (1707)

Laudate Pueri (Psaume 113) est une louange à la grandeur de Dieu et à sa bienveillance envers les plus humbles. Cette composition adopte une structure similaire à celle du Nisi Dominus, alternant parties pour chœur et orchestre (1, 3, 5, 8) et arias pour soprano solo et ensemble (2, 4, 6, 7). La soprano joue ici un rôle central, interprétant toutes les arias.

La première aria (Sit nomen Domini) est la plus longue et la plus frappante : il s'agit d'un duo plaintif entre la soprano et le hautbois, marqué par des tournures mélodiques inattendues. En outre, la soprano joue un rôle prépondérant dans les parties avec chœur. Cela apparaît clairement dans le premier mouvement : après une introduction instrumentale, la soprano chante de longues mélodies virtuoses sur le mot « Laudate ». Le morceau ressemble presque à une aria pour soprano, jusqu'à ce que, peu après la moitié du morceau, le chœur intervienne et développe les mélodies entamées par la soprano.

De même, le dernier mouvement commence comme une aria pour soprano avant que le chœur ne s’y joigne, dialoguant jusqu’à une accélération finale (allegro), qui poursuit l’échange entre soliste et chœur jusqu’à la fin du psaume.

Nisi Dominus, HWV 238 (1707)

Le Nisi Dominus (Psaume 127) fait partie des « psaumes des pèlerinages » et évoque la vanité des efforts humains sans la bénédiction divine. La mise en musique de ce psaume par Händel comprend six parties : la première et la dernière sont écrites pour chœur et orchestre, tandis que les quatre parties centrales sont des arias pour soliste vocal et ensemble instrumental réduit. Dans la première partie enjouée, après une introduction instrumentale animée, le chœur récite le premier verset, suivi par les solistes qui chantent une mélodie longue et mélismatique (une série de plusieurs notes consécutives sur une seule syllabe). Une courte interaction entre solistes et chœur précède un retour du chœur dans son ensemble.

Les quatre arias sont brèves mais d’une grande expressivité. Ainsi, dans la deuxième aria, pour alto, le mot somnum (« sommeil ») est illustré par un accompagnement des cordes doux et répétitif, ponctué de silences inattendus. Dans la troisième aria, pour basse, Händel traduit musicalement les flèches (sagittae) mentionnées dans le texte par des figures musicales ascendantes et descendantes très rapides exécutées par les cordes.

Le dernier mouvement se compose de trois courts segments. Il commence par un récitatif choral dans lequel l'ensemble du chœur prononce les mots Gloria Patri et Filio, Spiritui Sancto de manière homophonique (sur le même rythme). Ensuite, sur le texte sicut erat in principio, et nunc, et semper, nous retrouvons l'introduction instrumentale de la première section en guise d'accompagnement. La dernière section est à nouveau élaborée de manière contrapuntique : les voix énoncent successivement le texte et in saecula saeculorum. Amen, accompagnées par l'orchestre, créant ainsi un tissu de lignes indépendantes mais harmonieuses.

Dixit Dominus, HWV 232

Le Dixit Dominus, le plus grandiose des trois psaumes, est presque aussi long que les deux autres réunis. Le texte (Psaume 110), un psaume royal, est interprété dans la liturgie chrétienne comme une prière au Christ, roi éternel après le jugement dernier. Le chœur y joue un rôle prédominant : seules les parties 2 et 3 sont des arias, les autres, des pièces pour chœur et orchestre.

Le premier mouvement illustre l’habileté de Händel à combiner le style italien moderne, qu’on retrouve dans l’opéra ou les oratorios, avec des techniques de composition plus anciennes. Après une introduction orchestrale, le chœur proclame les paroles divines (Dixit Dominus Domino meo), reprises ensuite par les solistes. Avec Donec ponam, Händel utilise la technique du cantus firmus, citant la mélodie grégorienne de l’ancien chant du psaume. Cette mélodie, reconnaissable à ses notes longues, apparaît d’abord aux sopranos avant d’être reprise dans les autres parties.

Dans les autres sections chorales, Händel excelle dans l’illustration musicale. Par exemple, dans Juravit Dominus (partie 4), il exprime la solennité du serment de Dieu à travers un passage déclamatoire solennel plein d’harmonies audacieuses et expressives. Dans Judicabit in nationibus (partie 6), les têtes écrasées (conquassabit capita) sont représentées par des rythmes répétitifs et martelés.

Enfin, dans le Gloria Patri (dernier mouvement), Händel superpose trois couches textuelles distinctes, chaque partie ayant sa propre traduction musicale. Nous entendons d'abord la mélodie mélismatique du Gloria Patri et le motif rythmique avec des notes répétées du et spiritui sancto (que l'on peut entendre dès le début dans l'orchestre) se succéder à différentes voix. Ensuite, les deux éléments se rejoignent et une troisième couche textuelle (sicut erat in principio et nunc et semper) est ajoutée, une sorte de cantus firmus en valeurs de notes longues, comme cela s'est également produit dans le premier mouvement.

Ces couches passent d’une voix à l’autre, nous laissant entendre des combinaisons variables, et culminent dans une fugue finale, portée par l’orchestre, qui clôt l’œuvre en majesté.

Robbe Beheydt

Textes

Laudate Pueri, HWV 237

 

Laudate pueri Dominum:
laudate nomen Domini.

Sit nomen Domini, sit benedictum,
ex hoc hunc, et usque in saeculum.

A solis ortu usque ad occasum:
laudabile nomen Domini.

Excelsus super omnes gentes Dominus:
et super caelos gloria eius.

Quis sicut Dominus Deus noster,
qui in altis habitat:
Et humilia respicit in caelo et in terra ?

Suscitans a terra inopem:
et de stercore erigens pauperem ;
ut collocet eum cum principibus
populi sui.

Qui habitare facit sterilem in domo,
matrem filiorum laetantem.

Gloria Patri, gloria Filio
et Spiritui Sancto.
Sicut erat in principio,
et nunc et semper,
et in saecula saeculorum.

Amen.


Nisi Dominus, HWV 238

 

Nisi Dominus aedificaverit domum in vanum
laboraverunt qui aedificant eam. Nisi Dominus
custodierit civitatem frustra vigilavit qui
custodit eam.
Vanum est vobis ante lucem surgere: surgite
postquam sederitis qui manducatis panem
doloris.

Cum dederit dilectis suis somnum: Ecce
hereditas Domini filii merces fructus ventris.
Sicut sagittae in manu potentis, ita filii
excussorum.

Beatus vir qui implevit desiderium suum ex ipsis
non confundentur cum loquentur inimicis suis
in porta.

Gloria Patri et Filio, et Spiritui Sancto,
sicut erat in principio, et nunc, et semper, et in
saecula saeculorum.
Amen.

[Canticum graduum Salomonis]


Dixit Dominus, HWV 232

 

[David psalmus – psaume 110]

Dixit Dominus Domino meo: sede a dextris
meis, donec ponam inimicos tuos scabellum
pedum tuorum.

Virgam virtutis tuae emittet Dominus ex Sion:
dominare in medio inimicorum tuorum.

Tecum principium in die virtutis tuae in
splendoribus sanctorum: ex utero ante
luciferum genui te.

Juravit Dominus et non poenitebit eum.
Secundum ordinem Melchisedech, tu es
sacerdos in aeternum.

Dominus a dextris tuis confregit in die irae suae
reges.
Judicabit in nationibus implebit ruinas
conquassabit capita in terra multorum.

De torrente in via bibet propterea exaltabit
caput.

Gloria Patri et Filio, Spiritui Sancto,
sicut erat in principio, et nunc, et semper, et in
saecula saeculorum. Amen

 

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