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Vox Luminis / Johan Jacobs

Vox Luminis & Freiburger Barockorchester

J.S. Bach : Johannes-Passion

Programme

Johann Sebastian Bach (1685 - 1750)

Johannes-Passion, BWV 245 (version 1725)

Concert avec pause

Fin du concert: +/- 22:45

 

Coproduction : Perpodium
Avec le soutien du Tax Shelter du gouvernement fédéral belge via Cronos Invest.

Artistes

Vox Luminis

Freiburger Barockorchester
Raphael Höhn, Évangéliste
Lionel Meunier, Jésus et direction artistique

Lóránt Najbauer, Pilate

Philippe Froeliger, Serviteur

Tabea Mitterbauer, Ancilla

Vincent De Soomer, Pierre

 

Vox Luminis

Sopranos : Viola Blache, Hannah Ely, Tabea Mitterbauer, Erika Tandiono, Zsuzsi Tóth

Altos : Iris Bouman, Alexander Chance, Jan Kullmann, Korneel Van Neste

Ténors : Christopher B. Fischer, Philippe Froeliger, Lisandro Nesis, Christopher Renz

Basses : Lionel Meunier, Sebastian Myrus, Lóránt Najbauer, Vincent De Soomer

 

 

Freiburger Barockorchester

Violon I : Petra Müllejans (concertmeister), Christa Kittel, Hannah Visser, Kathrin Tröger

Violon II : Judith von der Goltz, Brigitte Täubl-Duftschmid, Swaantje Kaiser

Alto : Werner Saller, Nadine Henrichs

Violoncelle : Daniel Rosin, Stefan Mühleisen

Contrebasse : Denton Roberts

Viola da gamba : Juan Manuel Quintana

Flûte traversière : Daniela Lieb, Sophia Kind

Hautbois : Gustav Friedrichson, Simon Boeckenhoff

Basson : Tomasz Wesołowski, Christina Hahn

Luth : Simon Linné

Orgue : Torsten Johann

Clavecin : Wiebke Weidanz

Biographies

Vox Luminis

L’ensemble de musique ancienne Vox Luminis, placé sous la direction de la basse Lionel Meunier, est depuis sa création en 2004 reconnu sur le plan international pour son timbre particulier, et ce, tant dans ses productions en effectif de solistes que dans de plus grandes productions. Vox Luminis est spécialisé dans le répertoire anglais, italien et allemand du XVIe au début du XVIIIe siècle. À travers environ 70 concerts par an, et ses enregistrements, l’ensemble a pour ambition de donner vie aux chefs-d’oeuvre de la musique et de faire découvrir au public des perles restées jusqu’ici inédites. Pour ce faire, Vox Luminis se déploie à la fois dans son ADN singulier de l’ensemble de solistes accompagné d’un continuo et d’instrumentistes selon les besoins, et dans un effectif plus élargi avec son orchestre et des chanteurs allant jusqu’à 40 voix. 2024 a été marquée par le 20e anniversaire de Vox Luminis. Par ailleurs, Vox Luminis a collaboré avec la compositrice américaine Caroline Shaw, dont ils ont interprété une création dans le cadre des Thüringer Bachwochen. Durant la saison 24/25, Vox Luminis prolonge ses collaborations avec le Freiburger Barockorchester et le Freiburger BarockConsort, présentant des répertoires variés dans divers formats tel que Vox Luminis XL ou avec son propre orchestre – qui a fêté ses 10 ans en 2024. Vox Luminis bénéficie du soutien précieux de la Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB) et de Wallonie-Bruxelles international (WBI).

Lionel Meunier

Le chef d'orchestre et basse français Lionel Meunier est le fondateur et le directeur artistique de l'ensemble vocal Vox Luminis. Il est considéré à l’heure actuelle comme l'un des chefs d’orchestre les plus dynamiques dans le domaine de l’interprétation historiquement informée et de la musique vocale. Il est régulièrement invité en tant que chef d'orchestre et directeur artistique à diriger des chœurs, des ensembles et des orchestres du monde entier, tels que le Nederlandse Bachvereniging, le Danish National Vocal Ensemble et le Salzburg Bachchor. Parmi les temps forts de la saison 24/25, citons ses débuts au Carnegie Hall de New York à la tête de l'Orchestra of St Luke's, son retour à Juilliard (également à New York) et des tournées en Europe et en Amérique du Nord avec Vox Luminis et le Freiburger Barockorchester.

Freiburger Barockorchester

Le Freiburger Barockorchester, fondé en 1987, est un ensemble influent spécialisé dans l'interprétation de la musique baroque sur instruments d'époque. Il se concentre principalement sur les œuvres de compositeurs tels que Bach, Handel, Mozart et Haydn, et est reconnu pour ses performances énergiques et sa précision musicale. L'orchestre se produit régulièrement dans des salles de concert prestigieuses en Europe et en Amérique du Nord, ainsi que lors de grands festivals comme le Salzburger Festspiele et le Tanglewood Festival. Sous la direction artistique de Gottfried von der Goltz et Kristian Bezuidenhout, il collabore avec des solistes de renom tels que Philippe Jaroussky et Isabelle Faust. Grâce à ses réalisations exceptionnelles, l'orchestre a remporté plusieurs prix pour ses enregistrements, dont des Echo Klassik Awards et des nominations aux Grammy Awards.

Raphael Höhn

Après avoir débuté comme alto soliste au sein de la chorale des Zürcher Sängerknaben, avec qui il  participe à des représentations de La Flûte enchantée et effectue des enregistrements CD, Raphael Höhn suit une préparation aux études avec Frédéric Gindraux, puis des études de chant classique à la Hochschule der Künste de Zürich avec Scot Weir. Il obtient un Master of Arts en musique ancienne au Conservatoire royal de La Haye, avec pour professeurs Rita Dams, Peter Kooij, Michael Chance et Jill Feldman, et suit des master classes auprès d'Andreas Scholl, Gerd Türk, Mariëtte Witteveen et Jean-Paul Fouchécourt. Soliste recherché, il se produit régulièrement en Europe. Son répertoire s’étend de la Renaissance à la musique contemporaine, avec une prédilection pour la musique baroque et l’interprétation rhétorique des textes. Des collaborations avec Ton Koopman, Frans Brüggen, Jos van Veldhoven, Václav Luks et Howard Griffiths lui ouvrent les portes de festivals prestigieux tels que ceux de Lucerne, Göttingen et Leipzig. Il chante également dans les ensembles Voces Suaves et Vox Luminis.

Idée d'écoute

Dès les deux premières arias, Bach montre déjà une intense implication dans le texte qu’il « traduit » magistralement : Von den Strikken exprime une réaction forte et poignante du pécheur face à l'arrestation de Jésus, tandis que Ich folge dich gleichfalls est une profession de foi joyeuse et dansante du croyant qui veut suivre le Christ.

Commentaire

L'INTENSITÉ DE LA SOUFFRANCE ET DE LA COMPASSION DANS LA PASSION SELON SAINT JEAN DE BACH

Leipzig, 30 mars 1725, Vendredi Saint. Le chœur et l'orchestre entament la Passion selon saint Jean de Bach, présentée l'année précédente comme sa première passion. Cette œuvre surpassait toute musique composée jusque-là sur le thème de la souffrance du Christ, tant par son concept compositionnel que par son impact émotionnel. La communauté des croyants se réjouissait d’entendre le chœur d'ouverture Herr, unser Herrscher, dans lequel le Christ est invoqué comme « souverain », Celui qui se révèle être le Dieu tout-puissant en dépit de sa souffrance. Dès les premières notes, de nombreux fidèles ont dû être surpris, tant ce qu'ils entendaient différait de leurs attentes : un chœur sur un hymne chrétien connu, le O Mensch, bewein dein Sünden groß, une réflexion  poignante – et musicalement grandiose – sur le péché de l’homme. Il s’agit d’une invitation intense à pleurer la faiblesse humaine, en pleine conscience de ce que Jésus a enduré pour nous. Et Bach modifie également le finale : il remplace le choral Ach Herr, laß dein lieb Engelein, simple et intime, par une version amplifiée et imposante de l'hymne Christe, du Lamm Gottes, la traduction luthérienne de l'Agneau de Dieu. Ainsi, Bach établit un lien avec le chœur d’ouverture, en utilisant des textes correspondants : « Il a porté le lourd fardeau de nos péchés » et « Agneau de Dieu, qui enlèves les péchés du monde ». Il modifie aussi certaines arias et ajoute plusieurs chorals. L’explication de ces choix n’est pas claire, mais peut-être Bach a-t-il voulu accorder plus d'importance aux chorals, afin que la communauté puisse s’impliquer encore davantage dans le déroulement de la Passion. Cette seconde version de la Passion selon saint Jean est unique. Toutefois, dans deux versions ultérieures, Bach reviendra en grande partie à sa première version, et en 1727, il intègrera la version révisée du choral O Mensch, bewein dein Sünden groß dans la Matthäuspassion. Ainsi, la Passion selon saint Jean n’a jamais connu de version définitive.

Avec la Passion selon saint Jean, Bach s'inscrit dans un type de Passion où l’histoire évangélique se trouve complétée par des commentaires réflexifs et interprétatifs, alternant avec des chorals. Ainsi, Bach interrompt le récit de l'évangile après l’annonce de l’arrestation du Christ : « Simon Pierre suivait Jésus, ainsi qu’un autre disciple ». S’ensuit un texte commençant par les mots : Ich folge dir gleichfalls mit freudigen Schritten : « Je te suis aussi d’un pas joyeux ». La simple information se voit ici enrichie d’une interprétation religieuse, elle fait écho à la vie du croyant, ici et maintenant. L’histoire se poursuit par la confrontation entre Jésus et le grand prêtre. Un serviteur frappe Jésus au visage. Bach interrompt le récit évangélique par un choral approprié : Wer hat dich so geschlagen.

Ces ajouts bénéficient aussi d’un traitement différent sur le plan musical. Le texte évangélique est présenté comme un récit sous forme de récitatif dramatique, une sorte de déroulé musical fondé sur la déclamation du texte : en général, une seule note par syllabe et sans répétitions de mots. La voix solo du narrateur est uniquement soutenue par la basse continue. De la même manière, les paroles des personnages (Jésus, Pilate, le grand prêtre…) sont interprétées. Le récit est également fidèle à la représentation des groupes de personnages (les soldats, les témoins…), un chœur appuyant leurs propos.

Les commentaires ajoutés prennent principalement la forme d’arias, suivant le modèle de l’opéra et de l’oratorio : sur le plan musical elles sont élaborées, comportant des répétitions de texte marquées, des parties vocales souvent virtuoses et une participation essentielle des instruments, en dialogue avec la voix. Les chorals sont généralement conçus pour quatre voix, la mélodie existante étant reprise à la voix supérieure. Il s’agit de points de réflexion au sein d’un contexte souvent dramatique, que Bach souligne avec force. Il ne manque jamais une occasion d'impliquer l'auditeur dans le drame et de l'émouvoir profondément. Dans sa première grande composition vocale pour Leipzig, Bach déploie tout son savoir-faire pour démontrer sa maîtrise d’un langage musical « parlant ». Après son reniement, Pierre pleure des larmes amères : und weinete bitterlich. Personne n'échappe à l'émotion provoquée par la mélodie poignante accompagnant ses mots. Et les coups de fouet que Jésus subit se ressentent physiquement dans la ligne éprouvante et interminable imprimée au geiselte.

Les chœurs en particulier impressionnent par leur puissance dramatique. La scène du jugement, du couronnement d’épines (Und die Kriegsknechte flochten eine Krone) à la marche vers le Golgotha (Da überantwortete er ihn) est écrasante : alternant des passages narratifs et six grands chœurs, Bach conduit le drame de la souffrance du Christ vers une apogée écrasante. Seul le choral Durch dein Gefängnis, Gottes Sohn offre un moment de répit. Suit un nouveau moment éclatant : dans l’aria pour basse Eilt, ihr angefocht’nen Seelen, le croyant est appelé à suivre le Christ jusqu’au Golgotha. L'impact dramatique est encore renforcé par les interrogations du peuple : « Wohin ? ».

L'aria qui suit les derniers mots du Christ Es ist vollbracht est l’un des sommets incontestés de l’œuvre : elle commence par ces derniers mots, repris sur la même mélodie, accompagnée par la viole de gambe qui, avec son timbre légèrement nasal et introverti, enrichit cette interprétation. La partie médiane est particulièrement remarquable, vigoureuse et combative : Der Held aus Juda siegt mit Macht. Le Christ triomphe en vainqueur. La souffrance et la victoire se réconcilient. De la même manière, sur le plan musical Bach réconcilie de manière inimitable le drame, la réflexion, l’explication théologique et l’engagement émotionnel.

Ignace Bossuyt

Partenaires

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version 19.11.2025