Jacqueline Fontyn (°1930)
Lune moqueuse
Jimmy Bonesso (°1991)
Traversée
Muhiddin Dürrüoğlu (°1969)
A Robot's Story
Eloi Baudimont (°1971)
Inventaire des choses qui tombent lentement
Fausto Romitelli (1963-2004)
Your time is over (1993)
Jacqueline Fontyn (°1930)
Lune moqueuse
Jimmy Bonesso (°1991)
Traversée
Muhiddin Dürrüoğlu (°1969)
A Robot's Story
Eloi Baudimont (°1971)
Inventaire des choses qui tombent lentement
Fausto Romitelli (1963-2004)
Your time is over (1993)
Jacqueline Fontyn Lune moqueuse
J'ai toujours été inspirée par la beauté et la complexité de la nature, qui m'a offert un refuge et une source d'émerveillement.
« Lune Moqueuse » est une ode à cette relation profonde que j'entretiens avec le monde naturel. À travers cette pièce, j'ai cherché à capturer l'essence de la lune, ce guide silencieux et espiègle qui éclaire nos nuits et nous invite à rêver. La musique devient ici un dialogue entre l'homme et la nature, une célébration de la vie et de ses mystères, où chaque note est une feuille, chaque mélodie un ruisseau, et chaque harmonie un clin d'œil moqueur de la lune.
Jimmy Bonesso Traversée
Inspiré du butō, une danse-théâtre contemporaine originaire du Japon, Traversée raconte que chaque instant, chaque microseconde se compose d’une mort et d’une naissance. Ainsi, un geste, une parole ou une pensée s’évapore et apparaît d’emblée sous une autre forme. Dans cette énergie de transformation, j’aime à penser que chacun de ces instants se marque d'une balise invisible qui ponctue notre vie. Une balise qui, sans oublier ce qui a été, nous permet d’avancer vers une direction inconnue et presque inattendue.
Muhiddin Dürrüoğlu A Robot's Story
(Hommage à Isaac Asimov)
Passionné de science-fiction depuis ma plus tendre enfance, j’ai évidemment dévoré bon nombre d’ouvrages d’Isaac Asimov, dont ses délicieuses petites Histoires de Robots, qui n’ont pas pris une ride selon moi. Nous voici à présent à l’ère de l’intelligence artificielle (annoncée dans ces récits depuis plus de 80 ans !) et c’est avec un soupçon de nostalgie que j’ai puisé mon inspiration dans ces lectures d’antan, pour écrire A Robot’s Story, œuvre qui, comme bon nombre de mes compositions, ne déroge pas à la règle de musique à programme. Quatre mouvements enchaînés illustrent tour à tour les épisodes de la vie d’un petit robot, en commençant par sa conception et sa construction, selon un procédé purement imaginaire. Ce procédé est symbolisé par l’écriture digitale et certains bruitages comme l’effet du marteau sur le métal, par exemple. Ensuite, viennent son « éveil » et ses premières prises de paroles, avant qu’il ne ressente son premier « blues », lié à la solitude à laquelle il doit faire face (dès lors qu’il se rend compte qu’il est unique et seul au monde). Enfin, il découvre une émotion plus vive encore : l’amour passionnel et impossible (symbolisé par quatre thèmes célèbres du répertoire romantique). Malheureusement, cet état émotionnel complexe résultera en une confusion totale entraînant un court-circuit suivi d’un déclin inexorable.
Eloi Baudimont Inventaire des choses qui tombent lentement
Cette pièce dure environ quinze minutes. Selon l’angle où on se place, c’est peu. Mais pas rien. Elle s’appuie sur des canevas rigoureux, un soupçon de hasard, quelques hésitations assumées et une large confiance dans le presque. Elle avance à pas lents, comme dans un couloir qui ne mène nulle part. C’est peut-être une musique à jouer pour éviter de faire autre chose. Elle a été écrite avec sérieux, mais à dose raisonnable. Par quelqu’un qui, depuis toujours, aborde la composition musicale comme on regarde une lumière sous une porte. Par cette embrasure ont filtré, de façon merveilleuse, les notes essentielles de Johann Sebastian Bach, Gavin Bryars, Philip Glass, Paul McCartney et Terry Riley. Ou encore les mots chuchotés par Sei Shōnagon. De ces élans et impulsions, de ces silences sûrement, résulte la musique que voici. Elle ne crie pas. Elle ne brille pas. Elle est là, discrète, un peu émue d’exister.
Créé par Pierre Bartholomée en 1962 et dirigé depuis 1997 par Jean-Paul Dessy, Musiques Nouvelles a pour vocation d’enrichir et de promouvoir les musiques de création dans leur plus grande diversité. L'ensemble a créé plus de 600 œuvres, largement accessibles sur YouTube. Il est constitué d’un noyau stable d’une douzaine de musiciens fidèles choisis pour leur grande virtuosité et pour la ferveur de leur engagement à servir la création musicale en Wallonie, à Bruxelles et sur la scène internationale. La formation déploie sa force créatrice et se réinvente sans cesse autour de projets atypiques et protéiformes issus d’heureuses rencontres artistiques. Celles-ci sont sans frontières et parfois pluridisciplinaires associant musique, danse, cinéma, opéra, théâtre, poésie, spiritualité et arts plastiques. Soutenir la création musicale de Wallonie et de Bruxelles et faire découvrir les émergences internationales sont les axes essentiels de la programmation de Musiques Nouvelles en résidence à Arsonic sur Mars-Mons arts de la scène depuis 2015.
Compositeur, chef d’orchestre et violoncelliste, Jean-Paul Dessy est également titulaire d’une maîtrise en philosophie et lettres. Il dirige l’ensemble de création musicale « Musiques Nouvelles » en résidence sur Mars-Mons arts de la scène, dans la maison de l’écoute « Arsonic », salle à l’acoustique exceptionnelle dont il est le concepteur et le directeur depuis 2015. Il est membre de l’Académie Royale de Belgique depuis 2021. Jean-Paul Dessy a dirigé plus de trois cent cinquante créations mondiales d’œuvres d’aujourd’hui et a enregistré plus de cent CD de musiques classique et contemporaine. Il a par ailleurs collaboré avec près d’une centaine d’artistes du monde de la chanson, du jazz, de la pop et du rock. Il a composé de la musique symphonique, de la musique de chambre, de la musique électronique, un opéra, un requiem ainsi que de nombreuses pièces pour la scène, le théâtre et la danse. Le Chant du Monde/Harmonia Mundi a publié deux CD consacrés à ses compositions pour violoncelle : The Present’s presents et Prophètes dont il est aussi l’interprète. Le label Cyprès a édité deux CD de ses œuvres O Clock et Requiems.
Jacqueline Fontyn est née à Anvers où, peu après son cinquième anniversaire, ses parents la confient à l'excellent pédagogue russe Ignace Bolotine. Celui-ci lui donne des leçons quotidiennes de piano et encourage son goût pour l'improvisation. Elle a 6 ans lorsqu'il note sa première petite composition, un menuet alla Boccherini. À 9 ans, elle commence à écrire elle-même des morceaux pour piano. À 15 ans, elle décide de devenir compositrice. Marcel Quinet lui enseigne l'écriture musicale, l'harmonie, le contrepoint, la fugue et surtout la composition et l'orchestration. À Paris, Max Deutsch lui fait découvrir l'univers de Schönberg.
Elle fréquente, en 1956, la classe de direction d'orchestre de Hans Swarowsky, à l'Académie für Musik und Darstellende Kunst de Vienne. Un quart de siècle plus tard, elle sera invitée à diriger, pendant deux ans, l'orchestre formé par les étudiants et professeurs de l'Université Catholique de Louvain-la-Neuve. De 1956 à 1959, elle séjourne à la Chapelle musicale Reine Élisabeth à Waterloo, dont elle est graduée.
Dès 1963, elle enseigne la théorie musicale au Conservatoire Royal d'Anvers. En 1970, elle est nommée professeur de composition au Conservatoire royal de Bruxelles, poste qu'elle quittera en 1990, pour répondre à de nombreuses invitations d'universités et de conservatoires étrangers, notamment d'Europe (Allemagne, France, Hongrie, Pays-Bas, Pologne, Slovénie, Suisse), des Etats-Unis (de New York à San Francisco), d'Israël, d'Egypte, d'Asie (Chine, Corée, Singapore, Taiwan) et de Nouvelle Zélande.
Parmi les distinctions qui lui ont été attribuées, citons le Prix Oscar Espla en Espagne et le Prix Arthur Honegger de la Fondation de France, la commande du Concerto pour Violon imposé aux finales du "Concours musical international Reine Elisabeth" en 1976, ainsi que deux commandes de la Serge Koussevitzky Music Foundation in the Library of Congress à Washington.
Depuis 2006, une partie importante de ses manuscrits sont conservés à la Librairie du Congrès. En 2014, la Bibliothèque Royale de Belgique a acquis les manuscrits restés au pays.
Jacqueline Fontyn est membre de l'Académie Royale des sciences, des lettres et des beaux-arts de Belgique ; en 1993, elle s'est vu conférer par le Roi le titre de Baronne, en reconnaissance de ses mérites artistiques.Bovenkant formulier
Jimmy Bonesso est un pianiste, accordéoniste et compositeur belge né en 1991. Plongé dans la musique depuis qu’il sait écrire ses premiers mots, il se passionne très tôt pour la composition et l’improvisation. En 2010, il entre à Arts2 (Mons) pour y étudier l’accordéon chromatique avec Olivier Douyez et la composition avec Claude Ledoux. Il poursuit ensuite ses études d’accordéon avec Christophe Delporte et obtient un master à finalité didactique à l’IMEP (Namur) en 2015.
Sa curiosité l'emmène à explorer d'autres univers que le classique comme la musique de film, traditionnelle, jazz, contemporaine, ainsi que la comédie musicale. Il enseigne et intègre au fil du temps plusieurs ensembles musicaux tels que Quintessence, Taxidi, Dawans-Bonesso, et collectifs multi-disciplinaires : le Projet Dakota de Toni Hilgersson, L’heure court d’Igor Adamskiy (en partenariat avec la Maison Losseau de Mons), Glorious de Rajni Shah (en partenariat avec la Maison Folie de Mons). Il joue en soliste aux côtés de Patrizio Perruchi et l’Orchestre de Chambre de Wallonie, accompagne l’Orchestre Ars Lyrica dans la comédie musicale Un violon sur le toit, et dirige le spectacle Broadway Babies mis en scène par Antoine Guillaume et Laurence Bastin.
Avec 4 albums de musique à son actif, dont un dernier sorti en avril 2025, Jimmy arrange et compose pour le théâtre, le cinéma et régulièrement pour la musique de création. Il est sans cesse à la recherche d’imaginaire à conter et s’attache à une pensée musicale faite d’intuition et de mouvement, le tout fortement lié à la nature. Sa composition Pinkas apparaîtra sur le prochain disque du trio Les Heures Bleues sous le label Cyprès.
En dehors de la musique, il est également bibliothécaire/animateur ; activité par laquelle il donne des ateliers de lutherie sauvage et sensibilise les enfants à la musique classique et contemporaine.
Pianiste, compositeur, pédagogue, Muhiddin Dürrüoğlu est un musicien aux multiples facettes, doté d’une personnalité artistique hors du commun. Très jeune, il entame des études de piano et composition au Conservatoire d’Ankara, où il reçoit notamment l’enseignement d’Ilhan Baran, disciple d’Henri Dutilleux, avant de poursuivre sa double formation en Belgique, son pays d’adoption, auprès de Jean Claude Vanden Eynden et Jacqueline Fontyn, puis aux Etats-Unis auprès d’Edward Auer et Donald Freund.
Muhiddin Dürrüoğlu se distingue dans de nombreux concours nationaux et internationaux, tant pour le piano que pour la composition : Concours Philippart 1992, Fondation Belge de la Vocation 1995, Prix J. et W. Pelemans, Concours de Hulste, Prix Arthur De Greef de l’Académie Royale des Beaux-Arts, des Lettres et des Sciences de Belgique, Coupe de la création musicale de l’Académie de Lutèce à Paris, Prix Sabam, Prix André Chevillon-Yvonne Bonnaud de La Fondation de France, le Prix Irène Fuérison.
Ses concerts le mènent dans un très grand nombre de pays d’Europe, d’Asie et d’Amériques. Passionné de musique de chambre, il fonde en 2006 l’ensemble Kheops, avec la complicité de Ronald Van Spaendonck, Marie Hallynck, Ning Kam, Tatiana Samouil, Lise Berthaud, Hervé Joulain, Ayako Tanaka, Hélène Dessaint...
Muhiddin Dürrüoğlu est également Professeur au Conservatoire royal de Bruxelles et régulièrement invité à donner des cours et master classes de piano en France, aux Etats-Unis, en Belgique et en Turquie. Parmi ses nombreux enregistrements discographiques, citons son album avec l’Ensemble Kheops, « fugitives », publié chez Cyprès en octobre 2019 et dédié à ses divers compositions de musique de chambre ainsi que son dernier album Brahms, Berg, Zemlinsky, toujours avec l’ensemble Kheops.
Né à Tournai (Belgique) en 1971, Eloi Baudimont est compositeur, arrangeur et chef d’orchestre. Ses univers : le théâtre, la chanson, la danse, le cirque et les fanfares, auxquelles il insuffle un répertoire tantôt festif et décoiffant, tantôt minimaliste et répétitif. Il a dirigé La fanfare de Mourcourt, créé le spectacle Mali Mali avec le griot malien Baba Sissoko, et dirige depuis 2009 La fanfare détournée de Tournai.
Sous le regard complice du philosophe Edgar Morin, il co-dirige l’orchestre belgo-palestinien Al Manara avec Ramzi Aburedwan. Ce projet a reçu le soutien de Roger Waters et de Ken Loach. Entre les banquets de Sainte-Cécile, les fêtes de village, les rives du Niger au Mali, le théâtre San Carlo de Naples pour le bicentenaire de la naissance de Verdi, le festival d’Avignon et les 70 bougies du Roi Albert II, il trimballe ses fanfares là où souffle l’improbable.
Il a reçu le prix du Hainaut des Arts de la scène. Programmateur musical du festival Les [rencontres] Inattendues avec Frédéric Mariage, il enseigne la production artistique à l’IAD (Louvain-la-Neuve).
Compositeur des plus prometteurs de la jeune génération italienne, Fausto Romitelli, né à Gorizia (Italie) en 1963, disparut prématurément en 2004 des suites d'une longue maladie. Il étudia tout d'abord avec Franco Donatoni à l'Accademia Chigiana de Sienne et à la Scuola Civica de Milan. Outre Donatoni, ses premiers grands modèles furent György Ligeti, Giacinto Scelsi, puis Stockhausen, Boulez et Grisey. Les œuvres des années quatrevingt témoignent déjà de l'importance du son comme « matière à forger », selon l'expression du compositeur : Ganimede (1986), pour alto, Kû (1989), pour quatorze musiciens.
Dans les années nonante, il poursuivit son investigation du sonore à Paris, à l'Ircam et avec les musiciens de l'Itinéraire – Murail, Grisey, Lévinas, Dufourt. Il suivit le Cursus de composition de l'Ircam et collabora de 1993 à 1995, avec l'équipe Représentations musicales en qualité de compositeur de recherche. Ces expériences sur la synthèse sonore et l'analyse spectrale irriguent les pièces composées à partir de cette période : Sabbia del Tempo (1991) pour six interprètes, Natura morta con fiamme (1991) pour quatuor et électronique.
Compositeur non formaliste, Romitelli ne craignait pas l'hybridation, décloisonnant la frontière entre musique savante et populaire. Distortion, saturation, inspiration du rock psychédélique, harmonie « sale » font partie de son univers musical : Acid Dreams & Spanish Queens (1994), pour ensemble amplifié, En Trance (1995), Cupio Dissolvi (1996). Le cycle Professor Bad Trip I, II et III (1998-2000), associant des couleurs instrumentales acoustiques distordues, électriques ainsi que d'accessoires comme le mirliton et l'harmonica, s'inspire des œuvres d'Henri Michaux écrites sous l’effet de drogues et recrée une atmosphère hallucinatoire.
An Index of Metals (2003), vidéo-opéra pour soprano et ensemble avec vidéo de Paulo Pachini est l'œuvre testament de Fausto Romitelli, synthèse et sommet de son langage musical.
FELLOWS
Charles Adriaenssen, Amelie Coens, Bernard Darty, Paulette Darty, Diane de Spoelberch, Geert Duyck, Marc Ghysels, Laurent Legein, Omroepgebouw Flagey NV / Maison de la Radio Flagey SA
GREAT FRIENDS
Lina Blanpain-Bruggeman, Patricia Bogerd, Leon Borgerhoff, Monique Bréhier, Nicole Bureau, Anne Castro Freire, António Castro Freire, Marie-Christine Chalon, Marie-Irène Ciechanowska, Stephen Clark, Etienne d’Argembeau, Claude de Selliers, Chantal de Spot, Jean de Spot, Pascale Decoene, Jean-Louis Duvivier, François Hinfray, Ulrike Hinfray, Ida Jacobs, Patrick Jacobs, Pauline Krayenhoff, Peter L'Ecluse, Clive Llewellyn, Danielle Llewellyn, Alain Mampuya, Sasha Marston, André Mueller, Miriam Murphy, Martine Renwart, Martine Repriels, Jean-Pierre Schaeken Willemaers, Hans Schwab, My-Van Schwab, Maria Grazia Tanese, Coen Teulings, Pascale Tytgat, Marie Van Couwenberghe, Dirk Van Gerven, Colienne van Strydonck, Piet Van Waeyenberge, Andreas von Bonin, Katinka von Bonin, Dimitri Wastchenko, Nathalie Waucquez, Jacques Zucker, FBCS BV, LOML CAPITAL
FRIENDS
Steve Ahouanmenou, Ann Arnould, Pierre Arnould, Adrienne Axler, Alexandra Barentz, Eric Bauchau, Joe Beauduin, Marijke Beauduin, Etienne Beeckmans de West-Meerbeeck, Jens Benoot, Amine Benyakoub, Marie Catherine Biebuyck, Véronique Bizet, Noëlle Bribosia, Joséphine Bonnigal, Geneviève Brion, Gauthier Broze, Chantal Butaye, Olivier Chapelle, Béatrix Charlier, Catherine Chatin, Anne-Catherine Chevalier, Jacques Chevalier, Marianne Chevalier, André Claes, Xhenis Coba, Theo Compernolle, Chris Coppije, Philippe Craninx, Jean-Claude Daoust, Joakim Darras, François de Borman, Hendrik Deboutte, Olivier de Clippele, Sabine de Clippele, Dimitri de Heering, Eric De Gryse, Brigitte de Laubarede, Alison de Maret, Pierre de Maret, Manuela de Patoul, Arnoud de Vet, Brigitte de Vet, Dominique de Ville de Goyet, Sabine de Ville de Goyet, Françoise de Viron, Sebastiaan de Vries, Sonia de Waillet, Stéphane De Wit, Godefroid de Woelmont, Agnès de Wouters, Philippe de Wouters, Anne-Marie Dillens, Marc d’Antras, Veronique d'Antras, Pierre d’Argent, Regis D'hondt, David D'Hooghe, Suzannah D'Hooghe, Frederika D’Hoore, Stanislas d’Otreppe de Bouvette, Amélie d'Oultremont, Laure d’Oultremont, Patrice d’Oultremont, Laurent Drion, Alain Dromer, Annick d’Ursel, Etienne d'Ursel, Ludovic d’Ursel, Kristin Edwards, Jan Eggermont, Patricia Emsens, Aline Everard de Harzir, Marie Evrard, Philippe Feron, Catherine Ferrant, Isabelle Ferrant, Monique Fraiture, Claude Frédérix-Oreel, Henri Frédérix, Alberto Garcia-Moreno, Nathalie Garcia-Moreno, Brigitte Geerinckx, David Geeurickx, Benoit Gillet, Hélène Godeaux, Claire Goldman, Serge Goldman, Frederick Gordts, Christine Goyens, Philippe Goyens, Pieter Hanssens, Roger Heijens, Marianne Herssens, Johan Huygh, Veerle Huylebroek, Françoise Jacques de Dixmude, Guy Jansen, Yvan Jansen, Eric Jeux, Patrick Kelley, Deborah Konopnicki, Katina Laaksonen, Petra Lafond, Patricia Leal, Bernard Levie, Katrien Lannoo, Georges Leclercq, Janine Longerstaey, Philippe Longerstaey, Joost Maes, Vincent Maroy, Michèle Martaux, Luc Meeùs, Marie-Christine Meeùs, Christel Meuris, Delphine Misonne, Jan Moijson, Gwendoline Motte, Paul Muyldermans, Jean-Yves Neu, Sabine Overkämping, Nadia Pachciarski, Martine Payfa, Isabelle Peeters, Ingeborg Peumans, Agnès Rammant, Jean-Pierre Rammant, Nicolas Renard, André Rezsohazy, Daniele Rizzi, Ariële Robyns de Scheidauer, Katrien Rots, Martine Ruet, Catherine Rutten, Désirée Schroeders, Nicolas Schuybroek, Marie-Agnes Servais, Brigitte Smeyers, François Smeyers, Edouard Soubry, Anne-Véronique Stainier, Michèle Stevelinck Heenen, Ana Maria Stan, Aurélie Stulemeijer, Jan Suykens, Frank Sweerts, Dominique Tchou, Marie-Françoise Thoua, Beatrix Thuysbaert, Olivier Thuysbaert, Danielle t’Kint de Roodenbeke, Jean t'Kint de Roodenbeke, Beatrice Trouveroy, Yves Trouveroy, Vanessa Van Bergen, Marie-Paule Van Craynest, Els Van de Perre, Katrien Van de Voorde, Radboud van den Akker, Dirk van der Poorten, Odile van der Vaeren, Stella Van der Veer, Karine Van Doninck, Patrick Van Eecke, Henriëtte van Eijl, Michel Van Huffel, Petra Van Kemseke, Lydie Van Muylem, Emmanuel Van Rillaer, Kaat Vanschoubroek, Roland Van Velthoven, Laura Van Waeyenberge, Thomas Van Waeyenberge, Titia Van Waeyenberge, Carol van Wonterghem, Marie Vandenbosch, Marie Vander Elst, Alain Vandenborre, Charlotte Vandoorne-Hanssens, Christophe Vandoorne, Elisabeth Vanistendael, Alain-Laurent Verbeke, Alexandre Verheyden, Isabel Verstraeten, Danielle Verwee, Anne Vierstraete, Ann Wallays, Sabine Wavreil, Christian Weise, Serge Wibaut, André Wielemans, Shayan Yousefi, Folkert Zijlstra, Anne Zouboff, HR One Group, Management & People Development Sprl, JFA Consulting BV
et tous ceux qui souhaitent garder l’anonymat
version 28.05.2025