Orchestre symphonique de la Monnaie
Schubelius: Symphonic Synergies
« J’admirais la rigueur du style symphonique et la logique profonde qui crée un lien interne entre tous les motifs. » Tel a été le credo symphonique de Sibelius, ce qui ne l’éloignait guère de ce que Schubert, un siècle plus tôt, avait mis en pratique. La théorie classique de la forme a dominé la pensée symphonique des deux compositeurs, bien que les huit symphonies de Schubert et les sept de Sibelius aient donné naissance à des mondes tout différents. Les deux compositeurs ont traversé presque toute l’évolution stylistique du genre : Schubert fait la jonction entre la symphonie classique et le romantisme, Sibelius évolue du haut romantisme au néoclassicisme en passant par le modernisme. Deux mondes, un genre. Kazushi Ono les rassemble à l’occasion de son troisième retour à la tête de l’Orchestre symphonique de la Monnaie et ouvre de nouvelles perspectives avec les plus beaux poèmes symphoniques de Sibelius et la cantate, rarement interprétée, Jordens sång, pour choeur et orchestre.
Flagey, La Monnaie