La projection de La Jeune Fille sans mains est ici suivie d’une conversation d’environ une heure avec Sébastien Laudenbach. C’est ce film phénomène que personne n’attendait et qui a séduit la profession à travers le monde. Cette épopée d’une jeune femme vendue au diable, réalisée à très petit budget par Sébastien Laudenbach entouré de quelques proches, a pourtant tout d’un grand film.

L’on doit aux Frères Grimm l’histoire de ce père naïf mais cupide qui signe un pacte avec le diable, sans se rendre compte qu’il sacrifie par la même occasion sa propre fille, à qui il coupera les mains par peur d’une vengeance diabolique. La jeune fille parvient à s’enfuir et entame un parcours initiatique semé d’embûches, au traitement graphique proche de la peinture orientale et de l’estampe.

Flagey, Folioscope