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Bruxelles circulation / Brussels verkeer (anonymous director)

Bruxelles des années 1910 et 1920

Des lieux encore existants, mais qui ont changé un peu ou beaucoup, d'autres qui ont disparu. Des rues parcourues par des voitures à chevaux, ou les embarras de circulation suscités par l'avènement du tram, les toilettes "Belle Epoque" et l'humour "brusseleer" de courtes comédies burlesques. Ce menu de mémoire, insolite, souriant avec de précieuses images conservées et restaurées par CINEMATEK qui sera accompagné au piano.

Flagey, Cinematek


Durch Brüssel in 10 Minuten (Anonyme)
Bruxelles à la Belle Epoque, enregistrée sans fard. La mise en image et le montage sont fonctionnels. Le film observe la vie pétillante comme elle se déroule dans les rues de la métropole (le boulevard Anspach, la rue de la Loi, le boulevard Emile Jacqmainlaan), dans les parcs (les parcs de Bruxelles et du Cinquantenaire) et sur les marchés (Grand place). Les immeubles caractéristiques du centre ville passent longuement en revue : la Bourse, le Palais de Justice, la cathédrale Saints-Michel-et-Gudule, l'hôtel de ville et le parlement. Après le trajet en tram par la forêt de Soignes en direction du Musée du Congo belge, le film s'achève sur des images panoramiques de la ville.

Toto et sa soeur en bombe à Bruxelles (Anonyme)
Tous les monuments et sites importants de Bruxelles sont représentés dans ce film touristique ludique, dont le rôle principal est échu à deux enfants. Le film commence par un sacré tour de coquin : Toto et sa petite sœur accrochent leur voiturette à une automobile. Au départ de celle-ci commence leur visite de Bruxelles : Godefroid de Bouillon avec le Palais de Justice à l'arrière-plan, la Grand-Place, Manneken-Pis en costume… Une fois les enfants à bord du tram, le film perd son caractère statique. Des images du « boulevard du Nord », de la « place du Nord » et de la gare du Nord, de la Bourse, du boulevard Anspach, de la place de Brouckère ou de l'Hôtel Continental font revivre le Bruxelles du début du 20e siècle. Arrivés en bordure de la ville, Toto et sa sœur montent dans une charrette à chiens (de celles qui transportent les bidons de lait).

La Rentrée des Chambres
En novembre 1910 le roi Albert I, qui siège depuis un an sur le trône, se rend à l'ouverture des Chambres réunies pour prononcer le discours du trône. Il vient à cheval du Palais royal jusqu'au parlement, tandis que la reine Elisabeth le suit en carrosse. Devant la foule importante, Emile Vandervelde et ses « collègues socialistes » jugent le moment opportun pour souligner leur désir de suffrage universel.

Saïda a enlevé Manneken Pis (Alfred Machin)
À l'âge de trente ans, Machin est engagé par la firme parisienne Pathé Frères. Il est envoyé en Afrique en 1907 pour y filmer la splendeur des animaux. Il y tournera plus de 20 films. Son amour pour les animaux et le film animalier date de cette époque. Par après, il mettra en scène des animaux dans nombreux films, bien que le décor y est tout à fait différent : les animaux y figurent dans un environnement bourgeois, leurs adversaires sont des acteurs belges et français, et les conséquences sont toujours hilarantes. Mimir, une femelle léopard avec laquelle Machin se faisait volontiers photographier, était son animal favori. Elle a conquis les cœurs des spectateurs et est restée la fidèle compagne de Machin, jusqu'à ce qu'elle meure au début de la guerre. « Saïda a enlevé Manneken-Pis » voit la première apparition de Mimir (Saïda) en Belgique. Dans une scène comique, elle est présentée aux visiteurs d'une foire comme trophée du célèbre explorateur Machinskoff. Saïda réussit cependant à s'échapper et atterrit au centre de Bruxelles où elle retire Manneken-Pis de son socle et l'emporte. Avec pour conséquence des scènes de poursuite délirantes, menées par l'agent Meulenmeester, et bien sûr une fin heureuse. Machin a su ingénieusement gagner les faveurs du public bruxellois, non seulement en traitant un thème typiquement bruxellois mais aussi en plongeant le film dans un dialecte bruxellois savoureux apparaissant dans les intertitres.

Bruxelles, port de mer (Anonyme)
De grandes festivités sont organisées à l'occasion de l'inauguration du canal et du nouveau port de Bruxelles. Le contre-torpilleur italien San Martino lâche quelques salves d'honneur.

Bruxelles, port aérien international (Anonyme)
Après la Première Guerre mondiale l'aviation civile se développe en Belgique. Le coup d'envoi pour le premier aéroport commercial à Bruxelles et donné avec la création en 1923 de la compagnie aérienne Sabena. Ce film de promotion souligne le succès de l'aviation civile belge. En montrant des images de la ville et de l'aéroport de Rotterdam, le film montre comme il est désormais facile et rapide de voyager. Pour préparer le futur voyageur, on explique le fonctionnement de l'aéroport : l'administration et la douane, le contrôle des passeports, le transport des voyageurs et de leurs bagages vers la plaine d'aviation. Les arrivées et départs sont indiqués sur une ardoise, et à  chaque atterrissage retentit une cloche.

Ça c’est Bruxelles (Francis Martin)L'acteur réalisateur belge Francis Martin s'est basé pour ce film sur un livre de Frans Dons. Bien que les images soient uniques, le montage est resté inachevé. En vue de sa publication sur ce DVD, le matériel brut a été nettoyé. Le spectateur est un passager privilégié qui contemple, depuis une voiture, le Bruxelles de la fin des années 20. Des prises d'essai et des scènes préparées sont alternées par des images de la gare du Nord, des Marolles, de la rue Neuve, du marché aux puces de la Place du Jeu de Balle, du marché aux oiseaux de la Grand-Place de Bruxelles, le palais Stoclet de l'architecte autrichien Josef Hofmann sur la chaussée de Tervueren... Les auteurs du film sont également présents dans le film.

Bruxelles circulation (Anonyme)
L'avancée de l'automobile après la Première Guerre mondiale pose de nouvelles exigences à la gestion de la mobilité de la ville de Bruxelles. Il incombe à l'agent de police des années trente de veiller au bon fonctionnement de la circulation entre les différents usagers de la route et de gérer les flux de circulation. Le trafic amène des défis inédits : les accidents se font de plus en plus nombreux et deviennent un problème général de société. Bien que les voies de circulation soient dotées de nouveaux équipements et de panneaux de signalisation à partir de la fin des années 1920, la sécurité routière reste précaire. Dans le film, un patron et son chauffeur prennent place dans une automobile. Utilisant différents points de vue, la caméra suit la voiture dans les rues de Bruxelles. Suite à une mauvaise manœuvre, la voiture barre la route à un tramway. Un policier arrive et semble régler l'affaire à l'amiable. Lorsque la voiture manque de renverser un piéton, une discussion démarre et un agent s'en mêle à nouveau.

Dans le cadre de

Bruxelles à l'écran