Orchestre symphonique de la Monnaie
Après son brillant début dans Cendrillon, Alain Altinoglu continue d’explorer le répertoire français. L’unique symphonie d’Ernest Chausson est, comme bien d’autres de ses compositions, une perle sous-estimée. Cette œuvre de 1889 confirme la position-clé de Chausson dans l’évolution de la musique symphonique française : avec l’héritage de Franck et Wagner, il annonce l’impressionnisme musical en gestation. Quelques années plus tard, Fauré composait la musique de scène de Pelléas et Mélisande, la pièce de théâtre de Maeterlinck, dont il allait tirer une suite pour le concert, reconnue comme son chef d’œuvre symphonique. Également inspiré des arts du spectacle est le Boléro de Ravel. En 1927, Ida Rubinstein avait demandé à Ravel une musique de ballet. Ravel choisit un boléro, en raison de la simplicité mélodique et du rythme répétitif de cette danse espagnole. Inutile de rappeler que ce Boléro allait rapidement et durablement faire son chemin dans les salles de concert…
Flagey, La Monnaie
Avec le soutien de : Fondation Palazzetto Bru Zane, centre de musique romantique française