Brussels Philharmonic, Baldur Brönnimann

Le Concerto pour piano n° 27 est le dernier concerto pour piano écrit par Mozart. Le développement présente l’un des passages harmoniques les plus audacieux du compositeur, qui évoque Debussy pour d’aucuns. Schoenberg a repoussé les limites de la musique avec ses Sechs kleine Klavierstücke (Six petites pièces pour piano). Dans ces morceaux très courts qui, au total, ne durent pas plus de cinq minutes, il remet en cause la forme musicale et estompe les contours de la musique tonale. Lutosławski s’est lui aussi intéressé aux limites. Avec son Concerto pour orchestre, il marche sur les traces de Bartók : l’expérimentation liée à la couleur et à la construction se mêle, grâce aux influences de la musique folklorique traditionnelle, à un sentiment de reconnaissance et de profonde émotion.

Flagey, Brussels Philharmonic